Toujours ouvert aux innovations pédagogiques, Isis vous propose, pour l’ensemble des formations DPC en présentiel, de bénéficier d’une méthode particulièrement performante : la Simulation en santé.
Elle repose sur des mises en situation, aussi proches que possible de la réalité… sans qu’elles ne soient véritablement réelles. Ces situations sont minutieusement scénarisées par nos formateurs, spécialistes du procédé, afin de vous immerger dans un environnement crédible qui facilite l’apprentissage.
A l’issue de ces séances, nous vous donnons la parole pour débriefer, analyser ces situations, et en tirer profit pour votre pratique quotidienne.
En bref, cette méthode permet de s’entrainer ou de travailler des pratiques sans prendre de risques, en partageant vos expériences, dans une ambiance bienveillante et conviviale.
La simulation fonctionne tout aussi bien pour la gestuelle de soins que pour le raisonnement clinique. Ainsi, selon la thématique de votre parcours, plusieurs types de mises en situation peuvent vous être proposées :
● les Perfusions > Vous êtes confronté(e)s au Picc Line et à la chambre implantable et il vous faudra mettre en œuvre les différents soins relatifs à ces voies d’abord
● le BSI > Vous voyez un patient pour un BSI et vous devrez mener un entretien pour récolter les données, les analyser et élaborer un Bilan de Soins Infirmiers auprès d’un participant-patient
● les Plaies > Vous êtes face à une plaie complexe comme cela vous arrive quotidiennement. Il vous sera proposé de l’évaluer, de faire le bilan, et de proposer le pansement adapté en fonction de votre analyse.
● les Urgences > Un immeuble vient de s’écrouler, faisant plusieurs victimes : hémorragie, arrêt cardiaque. Vous êtes présent(e) sur les lieux juste après la catastrophe et vous allez devoir agir !
Chacune de nos sessions présentielles DPC utilise la Simulation en santé. Pour ce faire, chaque formation suit un déroulé bien précis :
● la 1ère journée est consacrée aux apports théoriques classiques : mise à jour des connaissances, rappel des bonnes pratiques, point sur l’actualité.
● la 2nde journée est entièrement dédiée à la Simulation : mises en situation et discussions autour des pratiques recommandées.
En réalité, pour chaque thématique, nos formateurs vous ont concocté autant de scénarios qu’il y a de participants. Vous pourrez donc tour à tour, sur la base du volontariat, vous glisser dans la peau du soignant, du patient, d’acteurs divers et variés du scénario, ou bien vous positionner en observateur, si vous ne souhaitez pas y prendre part activement.
Chacun peut ensuite s’exprimer : les acteurs principaux sur ce qu’il s’est passé, les observateurs sur ce qu’ils ont vu… ce qui les renvoie à leurs propres pratiques.
La méthode de simulation nécessite du temps, du partage et de l’écoute. Ce d’autant plus que nous tenons un debriefing après chaque mise en situation. C’est précisément pour cela que le nombre d’apprenants est limité entre 12 et 15 infirmier(e)s.
La simulation consiste en un exercice fictif, mais qui a de vraies répercussions sur le réel. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle les pratiques vont pouvoir évoluer.
La simulation possède une vertu rare, puisque chaque apprenant, quel que soit le rôle qu’il endosse, apprend tout autant
Pendant qu’une scène se déroule, le formateur observe. Il guide également le scénario et y introduit parfois des éléments supplémentaires, en fonction de l’objectif pédagogique visé.
Une fois la mise en situation terminée, il pose le cadre indispensable du débriefing : celui de l’écoute, de la bienveillance et du non jugement.
Il n’est pas simple d’exposer ses pratiques en public. C’est pourquoi les échanges ne portent jamais sur une personne en particulier, mais sur la manière dont les actes et les soins se sont déroulés. Car il ne s’agit pas de juger, mais d’apprendre les uns des autres. C’est là tout l’enjeu du débriefing et le formateur y joue un rôle essentiel.
Indispensable, le debriefing constitue le véritable ressort de la simulation, un échange et un partage de pratiques dans lequel réside l’apprentissage.
Isis a choisi de mettre en œuvre la simulation en santé et forme tous ses formateurs à la spécificité de cette méthode. Ainsi, durant le débriefing, ils se doivent d’être attentifs à tout ce qui se passe et tout ce qui se dit, afin de permettre aux apprenants d’analyser ce qu’ils ont vu, puis de déterminer par eux-mêmes des axes d’amélioration ou de renforcement de leurs pratiques.
Le rôle du formateur est très subtil : empathie, écoute active et respect des envies comme des limites de chacun, tout en étant expert du thème et des bonnes pratiques. Il intervient dans une ambiance bienveillante dont il est l’instigateur autant que le garant. Un climat propice aux effets produits par la simulation : améliorer ses pratiques et les mobiliser de manière très concrète.
